Les 20 heures de cours de conduite obligatoires suffisent rarement à apprendre à conduire dans des conditions difficiles. Peu de jeunes conducteurs se sentent à l’aide sur la route juste après l’obtention de leur permis de conduire. Ils redoutent de devoir conduire sur des routes enneigées et verglacées, sous la pluie ou dans le brouillard. Voici nos conseils pour circuler quelles que soient les conditions météorologiques.
Au sommaire :
- Conduire dans des conditions difficiles : conseils généraux
- Conduire de nuit
- Conduire sur la neige et le verglas
- Conduire sous la pluie
- Conduire dans le brouillard
1. Conduire dans des conditions difficiles : conseils généraux
Lorsque l’on conduit dans des conditions difficiles, il est nécessaire d’adapter sa conduite. Voici les 4 gestes à adopter, quelles que soient les conditions difficiles : neige, verglas, brouillard, nuit, etc. :
- Réduire sa vitesse
- Eviter tout geste brusque
- Augmenter les distances de sécurité
- Utiliser les feux d’éclairage appropriés
Vous pourrez ensuite adapter ces conseils en fonction de la situation. Par exemple, si la visibilité est inférieure à 50 mètres, réduisez votre vitesse en-dessous de 50 km/h. Et laissez 50 mètres de distance de sécurité avec le véhicule précédent.
Voyons maintenant quels gestes adopter pour les différentes conditions météorologiques qui peuvent rendre la conduite plus dangereuse.
2. Conduire la nuit
Conduire la nuit augmente considérablement le risque d’accident mortel. En cause : la vitesse, la consommation d’alcool et la somnolence. Soyez attentifs au manque de visibilité et aux comportements à risque des autres usagers.
Commencez par utiliser le bon système d’éclairage pour ne pas aggraver le manque de visibilité. Utilisez les feux de croisement sur une route éclairée. Sur une chaussée non éclairée utilisez les feux de route sauf lorsque des usagers arrivent en face.
Ensuite, adaptez votre vitesse pour avoir le temps d’anticiper les obstacles et les comportements brusques des autres usagers. Pour les longs trajets nocturnes, suivez les recommandations de sécurité routière pour rester alerte (partir reposer, faire des pauses, s’hydrater, etc.).
3. Conduire sur la neige et le verglas
Beaucoup d’usagers appréhendent de conduire sur la neige par manque d’expérience. Il est tout à fait normal de craindre ces conditions, car la chaussée peut être particulièrement glissante.
Il est important de connaître les gestes de conduite à adopter à l’avance pour éviter de perdre le contrôle de son véhicule :
- Gardez une vitesse très lente et constante pour limiter le risque de dérapage.
- Utilisez le frein moteur pour ne pas bloquer les roues avec le frein.
- Augmentez vos distances de sécurité pour compenser l’allongement de la distance de freinage.
- Ralentir avant de tourner le volant dans un virage pour ne pas déraper.
Vous devez également savoir réagir lorsque le véhicule commence à déraper, car ces gestes sont souvent contre-intuitifs. Nous aurions tendance à freiner d’un coup, ce qui ne fera qu’aggraver la situation.
Vérifiez et entretenez votre véhicule. L’état des pneus et les essuie-glaces doivent être optimaux. Utilisez les équipements d’hiver obligatoires pour circuler dans les régions montagneuses du 1er novembre au 31 mars. Vous avez le choix entre monter 4 pneus neige ou vous procurer des chaussettes ou chaînes à neige.
4. Conduire sous la pluie
Les principaux risques de la conduite sous la pluie sont le manque de visibilité et la perte d’adhérence. En cas de forte pluie, adaptez votre vitesse, surtout en cas de circulation dense. Ne vous contentez pas de respecter les limitations de vitesse par temps de pluie.
Si vous ne voyez plus rien devant vous, ralentissez jusqu’à ce que vous soyez confortable. Utilisez toujours les feux de croisement qui vous permettent d’être vu et de mieux voir, sans éblouir. Les feux de position n’améliorent pas votre visibilité.
Si vous circulez lors de fortes pluies, vous devez savoir comment vous comporter en cas d’aquaplaning. Lâchez l’accélérateur et dirigez les roues vers la trajectoire souhaitée, même lorsque les roues glissent. Dès que les roues adhèreront à nouveau au sol, le véhicule ira dans la bonne direction.
5. Conduire dans le brouillard
Conduire dans le brouillard peut être très gênant lorsque la visibilité est fortement réduite. Par temps de brouillard, il faut allumer les feux de brouillard arrière. Si votre véhicule en est équipé, allumez les anti brouillard avant et arrière.
N’oubliez pas d’éteindre ses feux de brouillard dès que le brouillard se dissipe et que la visibilité est normale. En cas de vent latéral, tenez votre volant fermement pour éviter un écart de direction et ajustez régulièrement votre trajectoire.