Les balises de virage font partie des différentes balises routières. Elles complètent les indications données par les panneaux de signalisation et le marquage au sol. Les balises de virages indiquent notamment la présence de virage et permettent d’en évaluer la courbure. Il en existe 2 types : les balises J1 et J1 bis et les balises J4 implantées dans les courbes dangereuses. Mise au point sur la signification de ces éléments de signalisation verticale.
Au sommaire :
- Balise de virage J1 et J1 bis
- Balise à chevrons des virages dangereux
- Classification des virages du réseau routier français
1. Balise de virage J1 et J1 bis
Les balises de virage J1 sont les éléments de signalisation les plus courants au niveau des virages. Leur implantation doit permettre aux automobilistes de repérer rapidement la courbure et d’éviter ainsi les sorties de route.
- Les balises J1
La balise J1 de couleur blanche matérialise le tracé extérieur des virages. Elles permettent aux usagers de la route d’en évaluer la courbure. Ainsi, ils pourront anticiper et adapter la trajectoire du véhicule.
Elles sont dotées d’une seule bande réfléchissante et mesurent 1,30 mètre. Elles sont implantées à la limite extérieure de la zone de récupération ou à environ 50 cm de l’arête extérieure de la limite de la chaussée.
Lorsque des barrières de sécurités délimitent le virage, les J1 sont installées sur le béton ou les barres métalliques. Dans ce cas, elles mesurent 80 cm.
Il faut distinguer les balises J1 des balises de guidage blanches dotées de 2 bandes rétro-réfléchissantes qui indiquent la présence d’obstacles et guident la trajectoire de circulation des usagers. En matière souple, ces dernières reprennent automatiquement leur place à la suite d’une collision.
- La balise de virage j1 bis blanche
La balise de virage J1 bis est coiffée d’un chapeau rouge. Elle est implantée dans les régions fréquemment enneigées. Le capuchon rouge assure la visibilité du plot lorsque la neige recouvre l’accotement.
2. Balise à chevrons des virages dangereux
Les balises de signalisation routière codifiée J4 renforcent la signalisation des virages. Des chevrons blancs sur fond bleu y sont représentés. Elles indiquent la présence de tournants dangereux ou irréguliers et la direction de la courbure, droite ou gauche. Elles complètent ou remplacent les balises blanches.
Il en existe 2 types :
- Balise monochevron
La balise est de forme carrée et elle ne contient qu’un chevron. Elle accompagne les balises J1 du début à la fin de la courbe sur les virages les plus dangereux. Elles peuvent également indiquer la présence d’un ralentisseur de vitesse de type chicane et la direction pour le contourner.
- Balise de virage multichevrons (2, 3 ou 4 ou 5 chevrons sont représentés)
Les balises multichevrons peuvent remplacer les balises blanches en cas de virage dangereux. Si l’implantation le permet, le panneau à 3 chevrons doit être privilégié. Les bandes sont rétro-réfléchissantes pour améliorer la visibilité.
Les balises de virage J4 sont positionnées sur des poteaux en acier galvanisé à la limite de la chaussée. Il faut les différencier des balises d’obstacle également dotées de bandes bleues et blanches.
4. Classification des virages du réseau routier français
Le Code de la route distingue 4 types de virages selon la dangerosité de la courbure :
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Les virages de classe A ne requièrent aucune signalisation obligatoire. Un panneau peut être implanté si la visibilité est mauvaise.
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Les virages de classe B nécessitent l’implantation de balises blanches J1 et d’un panneau de danger A1 en cas de visibilité réduite.
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Les virages de classe C doivent être signalisés par un panneau de danger A1, des balises blanches J1 et des balises J4 à 3 chevrons.
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Les virages de classe D exigent l’installation d’une pré-signalisation à l’aide du panneau de danger A1, l’implantation de balises J1 et de J4 monochevron tout au long du virage.