La contre-visite de contrôle technique vous est exigée ? Pas de panique, vous n’êtes pas seuls dans ce cas ! Le nombre de contre-visites est en hausse ces dernières années, et ce, particulièrement pour les véhicules légers. À la fin de cet article, vous saurez tout sur ce contre examen si redouté par les propriétaires de véhicules.

Au sommaire :

  1. Quels sont les principaux motifs d’une contre-visite après un contrôle technique ?
  2. Combien de temps avez-vous pour effectuer votre contre-visite ?
  3. Dans quel centre faut-il effectuer sa contre-visite de contrôle technique ?

1. Quels sont les principaux motifs d’une contre-visite après un contrôle technique ?

La réforme du contrôle technique du 15 janvier 2018 a permis l’harmonisation des obligations françaises avec celles de l’ensemble des pays de l’Union européenne. Depuis cette date, 133 points sont contrôlés contre les 123 exigés préalablement.

Les modalités du nouveau contrôle technique

Les centres techniques peuvent relever jusqu’à 600 anomalies contre les 450 demandées avant la réforme. Quant au nombre de défaillances observées faisant l’objet d’une contre-visite, il est passé de 200 à 450. Vous l’aurez compris, le contrôle technique (CT) apparaît désormais comme un examen renforcé de votre véhicule.

Les dysfonctionnements constatés se décomposent en 3 catégories :

  • Les défaillances mineures : pour lesquels aucune contre-visite n’est requise.
  • Les cas de défaillances majeures : le véhicule peut rouler, mais son propriétaire devra effectuer les réparations avant de faire la contre-visite.
  • Les défaillances critiques : la mise en circulation du véhicule est interdite à compter de minuit le jour du CT et une contre-visite est également exigée.

Les principales défaillances nécessitant une contre-visite

La plupart des cas de défaillances majeures sont identiques. Il est courant de relever sur le procès-verbal de contrôle technique les problématiques suivantes :

  • L’éclairage : un mauvais réglage ou fonctionnement des feux.
  • Les pneumatiques : une anomalie ou une usure des pneus.
  • Le système de freinage : une usure excessive des plaquettes de frein.
  • L’identification : un manque de visibilité de la plaque d’immatriculation.

Si on estime qu’une voiture sur cinq est soumise à une contre-visite, une préparation de votre véhicule avant la date du contrôle technique est recommandée. Cette vérification vous évitera assurément d’engager des frais supplémentaires.

2. Combien de temps avez-vous pour effectuer votre contre-visite ?

Si à l’issue du contrôle technique un résultat défavorable pour défaillances majeures est indiqué sur le procès-verbal, le propriétaire aura alors un délai de 2 mois à compter de la date du jour du contrôle technique pour réaliser les réparations et repasser le contrôle. La date limite est apposée sur le certificat d’immatriculation à l’aide d’un timbre S. En revanche, s’il s’agit de défaillances critiques, le propriétaire du véhicule aura 24 h pour effectuer les réparations nécessaires et un timbre R sera apposé sur sa carte grise.

Au cours d’une contre-visite, les points non validés lors du premier contrôle technique périodique sont passés au crible. Si les réparations ont été exécutées correctement, le contrôleur octroie alors la vignette définitive au propriétaire.

Si les défaillances constatées sont toujours présentes, la contre-visite sera refusée, le propriétaire devra réaliser les réparations avant la date de fin de validité du contrôle. Il est à noter qu’aucun report supplémentaire n’est accordé. Il est dès lors primordial de ne pas attendre avant de confier votre véhicule à un garagiste. De plus, passé le délai des 2 mois, un contrôle technique complet sera exigé. Tous les points de contrôle seront ainsi à nouveau vérifiés.

3. Dans quel centre faut-il effectuer sa contre-visite ?

Il est possible de choisir un centre de contrôle technique différent pour la contre-visite de votre véhicule. Pour ce faire, il suffit de présenter le procès-verbal défavorable, accompagné de votre carte grise. Il est obligatoire de choisir un centre technique faisant partie des 6 000 agréés par l’État. Vous retrouverez cette liste dans les préfectures, les sous-préfectures ou sur le site de l’Organisme technique central du contrôle technique des véhicules.

Rappelons cependant que de nombreux centres offrent la première contre-visite, ce qui peut ainsi apparaître comme une solution financièrement avantageuse. En effet, si le coût du contrôle technique est en moyenne de 70 €, celui d’une contre-visite est de 15 €.

La contre-visite du contrôle technique n’a désormais plus de secret pour vous. Familière à tous les conducteurs, elle fait partie des notions essentielles apprises lors de la préparation du Code de la route. Si le contrôle technique est imposé par la législation, il est avant tout l’assurance de votre sécurité et de celle des usagers de la route, mais également de la bonne santé de votre véhicule.